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La Zaat ? Qu'est-ce que la Zaat ?

Occuper des locaux vides et en faire une galerie éphémère, la Zone d'art et d'artisanat temporaire est ouverte jusqu'à la fin juin.

Trois questions à...Loïc Moyou, « photo-graphiste », coprésident de la Zaat.Quel est le concept de la Zone d'art et d'artisanat temporaire ?L'idée nous est venue, il y a un an avec Élodie Leroux - qui a créé la Zaat avec moi -, en voyant tous ces locaux en attente de location ou de vente. On trouvait ça triste. On s'est dit qu'il fallait contacter des agences immobilières, des propriétaires, et installer des artistes et des artisans dans ces lieux vides. Élodie, tapissière d'ameublement, avait refait des fauteuils avec Julien Lamanda, dessinateur et illustrateur. De là est venue l'idée de mêler art et artisanat. On essaie de mettre en avant des artistes qui n'ont pas encore exposé. Si on pouvait égayer toute la ville avec des galeries comme ça, nous ou d'autres - on n'a pas déposé le brevet - ça serait bien.

Qui sont les exposants actuels ?

Sur les huit artistes et artisans présents, rue de Gasté, il y a moi, avec Mon Brest derrière mon objectif ; Élodie, Julien et Éric Foll (illustrateur) parmi ceux qui ont déjà eu l'occasion de montrer leurs oeuvres dans le passé. Pour ceux qui n'ont pas encore montré leurs travaux, la moitié, il y a Cédric Mirail, photographe ; Sylvie Vaillant, qui fait de petits bonshommes en laine ; David da Rocha, peintre, et Sabyne Allain, qui fait des collages et de la peinture. Les artistes et les artisans tiennent eux-mêmes la galerie. Ce qui permet au public de les rencontrer directement.

Rue de Gasté, jusqu'à la fin du mois. Ensuite ?

Pour l'instant, on a de très bons retours. Les artistes sont contents. Les propriétaires le sont aussi parce que ça met un coup d'éclairage sur leur local. La mairie, qui nous a permis de faire de l'affichage, également. La Zaat de la rue de Gasté est disponible jusqu'à la fin du mois de juin. Pour la suite, on a quelques touches. Tout ce qu'on sait, c'est que ce ne sera ni juillet ni août. On préfère attaquer la rentrée avec une exposition beaucoup plus cadrée. La suite, c'est le prochain local qui le dira !

Tous le mois de juin, du mardi au samedi, de 14 h à 18 h, 1, rue de Gasté. Entrée libre.

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Exposition. La Zaat squatte pour un mois

Depuis jeudi, la boutique inoccupée du 1, rue de Gasté a repris vie. Le collectif Zaat d'artistes et artisans amateurs s'y est installé pour un mois, exposant peintures, meubles restaurés et même s main. 

 

 

La Zaat, what's that's? C'est un collectif, < zone d'art et d'artisanat temporaire >, installé pour un mois'au 1rue de Gasté . 《 Nous sommes huit artistites et artisans amateurs, reunis pour exposer nos productions 》, développe Élodie Leroux, l'une des exposantes. Peintures, photos, meubles restaurés, chacun a sa spécialité. Sylvie Vaillant, elle, coud des peluches et porte-clefs Pokémon en laine. « À l'origine, j'en réalisais pour mes petits-enfants. Mes amies m'en ont ensuite réclamé, etlancée sur les marchés de Noël ». 

Un squat bon 


Le local où la Zaat a posé ses valises n'est pas une galerie d'art, mais une propriété privée. « C'est un ami qui nous le prête. Il s'agit d'une boutique inoccupée depuis près d'un an. Une sorte de squat ! ». Car l'objectif de la Zaat, sur lcomment e long terme, est d'investir successivement quelques-unes des 350 vitrines vacantes de la ville. « Beaucoup d'artistes amateurs n'ont pas les moyens d'exposer dans une vraie galerie, ni même le palmarès pour y être accepté. Alors que, là, nous sommes entre nous, cela permet à tout le monde d'oser se lancer ». Seule une cotisation de 30 € est demandée aux exposants, qui se relaieront tout le mois de juin pour accueillir chaque jour et gratuitement les curieux.

 

Et pour les propriétaires


« C'est aussi bénéfique pour les propriétaires qui acceptent de nous héberger », continue Loïc Moyou, président du collectif. « Nous animons un peu le quartier, et attirons l'attention sur le local pour accélérer sa vente ». Le collectif reverse également une petite compensation financière à son hôte, en plus de payer sa consommation d'eau et d'électricité. Plusieurs propriétaires de commerces brestois se sont déjà manifestés pour proposer leur local, augurant d'autres expositions à venir. La boutique de la rue de Gasté, elle, a en tout cas trouvé preneur : un coiffeur doit s'y installer, une fois l'exposition terminée.